musicien
De son expérience de musicien de bal, semi autodidacte, puis de ses études au conservatoire d’Avignon à aujourd’hui, après s’être consacré à l’approfondissement du jeu pianistique avec Françoise Buffet à Paris, à la composition et l’orchestration avec David Angel (Los Angeles) ainsi qu’au chant indien avec Gilles Petit et au monde des sons de synthèse, Jacques Bouniard n’a cessé de multiplier les expériences musicales, avant de se consacrer à sa propre musique.
Il a joué, entre autres, avec des musiciens et chanteurs de classe internationale : Michel Legrand, Monica Passos , John Surman , Bernard Lubat , Joël Allouche, Michel Bénita, Albi Cullaz, David Angel (Woody Herman, Diana Ross), Tony Rabeson, Jacques Thollot, Pip Pyle, Christian Vander, Steve Shehan, J.P Llabador, Michel Marre, Gérard Pansanel, Hervé Bourde, Colette Magny, So Kalmery (Congo), Kate Ceberano (Australie), José Luis Cortés, Peter Erskine… Il a composé, arrangé et enregistré des musiques originales pour la danse contemporaine (Salia Sanou), le cinéma (Gilles Ribstein), le théatre (Serge Valetti, Michel Didym, Claude Guerre, France Culture, France Musique, « Ma famille » de Carlos Liscano, Uruguay), deux disques pour enfants avec la chanteuse Claire (Bulle et Mandibule, Millie-Pomme, respectivement prix Charles Cros et Interallié).
A parcouru l’Europe sur les principales scènes : en solo pendant le festival d’Avignon, au théâtre des Athévains (Paris) et à La Havane, en quartet aux festivals de Nîmes, Montpellier, Antibes-Juan les Pins, Uzeste avec Bernard Lubat, Danemark, Helsinki (Finlande), Maroc où il a le plaisir d’être félicité par Randy Weston, théâtre de la Colline en présence du ministre de la culture J.J. Aillagon, et de nombreuses autres scènes nationales : Théâtre du Rond-Point, Théâtre de La Criée etc. Sa participation aux « International Music Seminars » à Antibes et Montpellier fait partie des meilleurs souvenirs accumulés au cours de 15 années d’enseignement. Il y collabore avec Richie Beirach, Chick Corea, Pat Metheny, Harvey Swartz, Joey Baron, Trilok Gurtu etc.
Compose et arrange pour choeurs et orchestre, messe pour soprano et choeurs, (Bruxelles 1996). Création des chants sacrés de J.P. Wabotaï (Bercy 1998) Invité par Chucho Valdés au 25ème Festival International Jazz Plaza 2009 à La Havane où il joue en solo et une de ses compositions avec le célèbre groupe de timba NG La Banda.
Pianiste des parcs DisneylandParis de 1992 à 2021
« Il poursuit sans fracas ni mobilisation médiatique une carrière de pianiste muni d’une identité musicale des plus passionnantes et dispose de qualités que certains plus célèbres pourraient lui envier. Le sens de la mélodie notamment, avec une façon bien à lui de la faire sonner, juste et belle, au travers d’un travail harmonique d’une grande richesse. L’art de poser un climat aussi en quelques accords clairs et précis. »
Jean Paul Ricard – Diapason.
« Il fait apparaitre chaque plage de son disque comme une mini scène ou se déroulerait une histoire aisément visualisable et dont les plus infimes détails trouvent naturellement leur place dans la disposition de l’ensemble…C’est ,en somme, tout un culte de l’harmonieux. »
François Lacharme – Jazz Mag
« On cherchera du coté de Paul Bley ou Mal Waldron pour présenter ce pianiste qui, en dépit d’une démarche relativement classique, plait à nous échapper chaque fois que nous croyons l’avoir saisi… »
Frank Bergerot – Le Monde de la Musique
« Jacques Bouniard (France) didn’t say a single word, although he captivated the audience with the profoundness of his chords. The black and white keys alternated at his whim on the melodies that came from deep down. More deliberate that the Cuban pianists, perhaps with less passion, Bouniard had an intensity that didn’t need another discourse that wasn’t coming from his hands. » Irina Echarry – Havana Times (16-02-2009)
« Formidable. Chaque composition a de l’accroche, un climat, une couleur, beaucoup d’harmonie, une joie de création qui ne disparait pas dans les morceaux nostalgiques ou plus méditatifs; les arrangements mettent tout cela très en valeur et les musiciens sonnent au cœur. Jacques Bouniard a su intégrer l’énergie de Cuba sans s’y dissoudre. Bravo, donc. Yves Penay, metteur en scène. »
